Erosion de la biodiversité
Nous sommes aujourd’hui dans une 6ème extinction de masse.
- Disparition moyenne des espèces : 100 à 1000 fois plus rapide
- 15% des terres sont protégées
- 7% des mers et océans sont protégées
- 2050 : il y aura plus de plastiques que de poissons
Nous assistons à un déséquilibre systématique des chaînes alimentaires et à l’invasion massive des espaces naturels.
Selon les experts de la biodiversité de l’ONU (IPBES), on estime :
- +1 million d’espèces animales et végétales /8 menacées d’extinction (+32000) soit + quart de la biodiversité.
- +1/4 des espèces sauvages menacées d’extinction
- 44% des espèces étudiées auraient d’ailleurs déjà disparu de leurs milieux naturels.
- 31 espèces ont officiellement disparu en 2020, reclassées dans la catégorie « Éteint » ou « Éteint à l’état sauvage ».
- Plus de la moitié des espèces d’arbres menacées de disparition en Europe. En cause, la dégradation de l’habitat, les maladies invasives et le réchauffement climatique à l’origine des risques qui pèsent sur les forêts.
Les 5 causes majeures de l’érosion de la biodiversité
1. Invasion et destruction des habitats
Le « sauvage » est en fort déclin
En effet, au fil des ans, l’espace dédié à la faune sauvage diminue au profit des hommes mais aussi du bétail (agriculture). Ce dernier occupe la plus grande majorité de l’espace.
Une des causes principale est donc la déforestation
La quantité pharaonique de soja produite n’est pas pour nourrir les personnes végétariennes/véganes mais bien pour nourrir le bétail.
La destruction et la dégradation des habitats causées par le tourisme proviennent essentiellement de :
- l’artificialisation des sols :
Le développement des infrastructures touristiques (construction de routes, de logements, de structures de loisirs) a pour effet l’urbanisation, la déforestation et la bétonisation des côtes …
Ceci contribue au morcellement des territoires et à la fragmentation de l’habitat des espèces animales et végétales, donc nuisant à leur survie. - le piétinement : en milieu naturel, la surfréquentation est un fléau pour la flore qui n’a pas le temps de se régénérer, pouvant entraîner des effets domino de longue durée.
- Régression du couvert végétal
- Diminution de la faune du sol
- Déplacement des plantes invasives
- Transformation des paysages : érosion des sols
ou l’érosion anthropique :
- écrasement de la végétation,
- mort et disparition de cette végétation,
- tassement du sol qui devient stérile et imperméable,
- création de goulotte d’écoulement d’eau dans les pente,
- déchaussement de rocher…
Exemple : Les activités sensationnelles : ski, quad, motoneige, en raison des changements qu’ils provoquent sur l’habitat, représentent une sérieuse menace pour la conservation de la nature en montagne : construction de bâtiments (bulldozers), pistes de ski, déchets, érosion, pollution, sur fréquentation, perte d’habitat … on retrouve tous les impacts mais amplifiés !
Des sports comme l’alpinisme qui s’effectue en milieu fragile doivent être très cadré pour être responsable !
Exemple : problème de gestion déchets sur l’Everest.
2. La surexploitation des ressources naturelles
Les énergies
Tous secteurs confondus cherchent des solutions pour moins émettre de CO2 en utilisant des technologies dites vertes. Malheureusement aucune solution n’est parfaite car les ressources sont limitées dans le temps, l’hydrogène par exemple a un coût énorme et pollue plus lors de sa production, l’extraction de matière première engendre de nombreuses problématiques environnementales et sociales et enfin le recyclage n’est pas tout le temps possible.
Exemple : Un magnifique lieu risque d’être détruit à cause de la production de lithium.
Source : vidéo Youtube « Comment le Salar D’Uyuni est menacé » – Brut
L’eau
Les grandes infrastructures touristiques consomment de manière excessive l’eau.
Implantées dans certaines zones fragiles, l’accès à l’eau potable est parfois compliqué pour la population locale mais ces infrastructures se les accaparent.
👉 1 Européen moyen consomme indirectement + 4 tonnes d’eau « virtuelle » par jour. On appelle « eau virtuelle » l’ensemble des consommations d’eau nécessaire à une production, agricole ou industrielle, ou à un service. Autrement dit, cette terminologie correspond à l’eau utilisée pour produire des biens exportables dans un endroit et consommée « virtuellement » dans un autre espace.
👉 Les besoins hydriques augmentent de jour en jour pour les besoins de l’industrie, l’énergie et l’augmentation de la population. On estime une hausse de + 50% d’ici 2030.
Source : vidéo Youtube « Sécheresse, surexploitation : la santé du fleuve Colorado inquiète » – France TV Washington
Il faut pouvoir s’adapter et adapter son activité pour être moins énergivore en eau. Il est de notre devoir de sensibiliser sur les destinations sensibles et alerter les voyageurs sur leur consommation d’eau : ne pas prendre 2 douches dans la même journée par exemple et ne pas passer 20 mn sous l’eau.
La nourriture
Les besoins en nourriture augmentent avec le nombre de voyageurs sur des terres où les ressources s’amoindrissent :
- surpêche : mais aussi on assiste à de la capture accidentelle en très grande quantité : by catch.
- élevage (émissions CO2, destruction des habitats). Ce schéma vous montre la quantité de CO2 émis pour produire 1kg..
- agriculture : engendre de la déforestation, fragmente le paysage empêchant les animaux de diversifier leur génétique, pollue les sols et est très énergivore en eau suivant ce qu’on produit, comme le montre le schéma ci-dessous.
De manière générale, on consomme moins que ce que l’on produit. Il faut savoir trouver un juste équilibre entre ce que l’on a besoin et ce que l’on produit.
Dans de nombreux hébergements en all inclusive, nombreux arborent une politique du tout inclus et buffets : augmentation du gaspillage, des déchets. C’est pourquoi aujourd’hui des stratégies « anti gaspi » ont été mises en place dans certains endroits.
Une solution anti-gaspillage en France : Too Good too go pour acheter à moindre coût des invendus.
3. Le changement climatique
Le réchauffement climatique signifie qu’il y a une hausse des températures. Cependant augmenter ne serait-ce que de 1 voir 2°C peut s’avérer catastrophique pour les espèces et les hommes.
Impact sur la biodiversité
- Perte d’habitats : La montée des températures modifie les écosystèmes, menaçant des espèces qui ne peuvent pas s’adapter rapidement.
- Extinction des espèces : Le réchauffement perturbe les cycles de vie (migration, reproduction) et entraîne la disparition de certaines espèces.
- Modification des écosystèmes : Les forêts, récifs coralliens et zones humides sont fragilisés, réduisant la diversité des espèces.
- Propagation des maladies : Le réchauffement favorise la prolifération de parasites et maladies affectant la faune et la flore.
Impact sur les sociétés humaines
- Catastrophes naturelles : Sécheresses, tempêtes, incendies et inondations sont plus fréquents et plus violents.
- Insécurité alimentaire : La baisse des rendements agricoles due aux conditions climatiques extrêmes menace la sécurité alimentaire.
- Pénurie d’eau : Les ressources en eau douce diminuent, impactant l’agriculture et l’accès à l’eau potable.
- Migration climatique : Des millions de personnes doivent quitter leur région à cause des conditions de vie devenues insoutenables.
- Risques sanitaires : La chaleur extrême et la pollution de l’air augmentent les maladies respiratoires et cardiovasculaires.
4. La pollution
Il existe 3 types de pollution :
Pollution de l’air : tout ce que les activités anthropiques émettent dans l’atmosphère ce qui contribue au réchauffement climatique. Les émissions de CO2 dans l’atmosphère ont quadruplé en 50 ans.
On distingue :
- Les émissions de CO2 par pays (totales) : CO2 émis par un pays sur une période donnée. Les résultats sont influencés par la taille de la population, le niveau d’industrialisation et la consommation énergétique.
Pays les plus énergivores : la Chine (~30 % des émissions mondiales), en raison de son industrie et de sa population énorme et les Etats-Unis qui consomment énormément et l’Inde. - Les émissions de CO2 par habitant : CO2 émis par une personne d’un pays (en tonnes de CO₂ par personne et par an). Elles permettent de comparer l’impact écologique des modes de vie et des politiques énergétiques entre pays.
Pays où les habitants consomment le plus : le Qatar (environ 30-40 tonnes par an) à cause de son industrie pétrolière. En revanche l’Inde, malgré une forte population, les émissions par habitant sont faibles (~2 tonnes) en raison d’une consommation d’énergie plus modérée.
Cette différence est importante, cela permet d’analyser l’équité climatique et de mieux répartir les efforts de réduction des émissions.
Pollution de l’eau : de part les polluants déversés dans les océans par les industries et aussi par ce que l’on utilise au quotidien (produits de nettoyage, lessive, etc…) et à cause des déchets. En effet, des millions de tonnes de déchets s’accumulent chaque année partout dans le monde à cause de la consommation abusive des ressources et le rejet des déchets. Chaque année, on génère environ 360 kg de déchets / habitant.
80% des déchets retrouvés en mer proviennent de la terre ferme. Ce qui tue 1 million d’oiseaux et 100 000 mammifères marins par an qui ingèrent ces déchets confondus avec leurs proies habituelles.
Exemple : la tortue confond les méduses et les sacs en plastique. Une étude a montré que le plastique produit des odeurs attirantes pour les poissons.
La faune marine (oiseaux, poissons…) se coincent dans différents types de déchets provoquant blessures, noyades et immobilisations. Empêchant l’animal de se nourrir, de respirer et le tuer.
Exemple : filets de pêche même abandonnés = « pêche fantôme ».
Les déchets flottants dérivent au fil des courants transportant mollusques, algues… sur des milliers de kilomètres, perturbant les écosystèmes (algues …). Cela participe à la prolifération des espèces exotiques envahissantes
7/10 déchets finissent par couler. L’accumulation de ces déchets forme un tapis qui entraîne une disparition progressive de la vie aquatique empêchant ainsi l’oxygène de circuler.
Problématique des nanoparticules. Cliquez ici pour regarder la vidéo.
Pollution des sols : principalement causés par les déchets rejetés dans la nature et qui se détériore très lentement (suivant le type de matériau) mais aussi par les produits chimiques et pesticides utilisés dans l’agriculture et les industries.
5. Les espèces exotiques envahissantes
Les espèces exotiques envahissantes (EEE) sont des organismes (animaux, plantes, champignons ou micro-organismes) introduits hors de leur aire de répartition naturelle, volontairement ou accidentellement, et qui prolifèrent au détriment des espèces locales et des écosystèmes.
Elles sont problématiques pour les raisons suivantes :
- Compétition avec les espèces natives/endémiques : elles prennent leur place, leur nourriture ou leur habitat.
- Absence de prédateurs naturels : elles peuvent se développer sans régulation.
- Modification des écosystèmes : elles perturbent les équilibres écologiques et réduisent la biodiversité.
- Impacts économiques et sanitaires : certaines affectent l’agriculture, la pêche, la santé humaine ou les infrastructures.
Exemple d’espèces exotiques envahissantes :
- Plantes : la jussie en Europe (asphyxie les cours d’eau), la jacinthe d’eau en Afrique.
- Animaux : le rat noir sur les îles (prédateurs d’oiseaux endémiques), le crapaud buffle en Australie, la fourmi de feu en Amérique.
- Micro-organismes : certains champignons pathogènes qui ravagent les forêts.
Avec les déplacements internationaux dont le tourisme, des espèces (faune et flore) ont été disséminées engendrant donc des impacts sur la biodiversité et les écosystèmes. C’est pourquoi certaines mesures sont mises en place, notamment en Australie, où il faut bien faire attention à la terre que nous avons sous les chaussures sous peine d’amende.
Conclusion : Ces 5 facteurs engendrent donc l’érosion de la biodiversité. Celle-ci se trouve très affectée mais il n’est pas trop tard pour y remédier.
Les impacts du climat sur la biodiversité
Le climat impacte grandement la biodiversité notamment quand celui-ci est trop extrême : sécheresse, fortes précipitations, climat glacial…
La hausse des températures
Elle perturbe profondément le cycle naturel de l’eau, entraînant des conséquences majeures sur les océans, la faune et la flore.
Elle engendre une acidification des océans ce qui impacte la vie marine. Lorsque de grandes quantités de CO2 se dissolvent dans l’eau, les océans deviennent plus acides. Cette acidification a des effets dévastateurs sur les écosystèmes marins :
- Blanchissement des coraux : les récifs coralliens, habitats essentiels à de nombreuses espèces, sont fragilisés et peuvent mourir.
- Disparition des forêts de kelp : ces algues géantes, indispensables à la biodiversité marine, ne survivent pas aux températures élevées.
- Altération des organismes calcaires : les coquilles des mollusques et des crustacés se dissolvent plus facilement, mettant en péril ces espèces et toute la chaîne alimentaire.
L’augmentation des températures océaniques diminue l’oxygène et les nutriments disponibles jusqu’à 1 000 mètres de profondeur.
Cela affecte directement :
- La faune marine, qui dépend de ces ressources pour survivre.
- Les zones de pêche, menaçant la sécurité alimentaire de nombreuses populations humaines.
La hausse des températures entraîne aussi des sécheresses. Ce manque d’eau causé prolongées force les animaux à modifier leurs habitudes :
- Certains parcourent de plus longues distances pour trouver de l’eau, augmentant les risques de prédation et d’épuisement.
- Des groupes entiers meurent, car ils retournent aux points d’eau qu’ils fréquentent chaque année et ne trouvent plus de ressources pour survivre.
De nombreux éleveurs perdent ainsi leur cheptel dans les zones où la sécheresse est importante.
De nombreux animaux marins, comme les baleines, dauphins, tortues et poissons migrateurs, utilisent le champ magnétique terrestre comme un GPS naturel pour s’orienter et se déplacer sur de longues distances. Cependant, des perturbations de ce champ, liées aux températures et aux courants, peuvent provoquer des échouages massifs et désorienter ces espèces.
Le changement climatique ne modifie pas directement le champ magnétique, mais il affecte l’environnement des animaux marins, ce qui peut aggraver les échouages massifs en combinant plusieurs facteurs de stress.
Les catastrophes naturelles
Les catastrophes climatiques seront de plus en plus nombreuses et violentes. Elles engendrent de nombreuses problématiques :
- les sols sont fragilisés et ne supporteront probablement pas un prochain épisode.
- houle : produit de plus grosses vagues sur les côtes
- il n’y a plus de barrière naturelle. Cette dernière ralentit les effets des cyclones sur terre par exemple.
De nombreuses vies peuvent être perdues et le coût des réparations est pharaonique. Pour limiter les dégâts nous devons construire différemment et s’aider du vivant.
Les impacts sont nombreux :
- La fonte de la banquise : les glaciers et les banquises fondent, ce qui cause une augmentation de l’eau douce dans les océans et mers. Les animaux perdent également leurs habitats et sont obligés de parcourir plus de kilomètres pour trouver à manger.
- La fonte du permafrost : en Arctique, le permafrost fond 70 ans plus tôt que prévu, des maladies datant de milliers d’années et qui ont été emprisonnés dans les glaces, vont refaire surface et notre corps n’est pas prêt à faire face à ces nouveaux virus.
- La montée des eaux : résulte du fait de la fonte de la banquise et des glaciers. De nombreuses îles sont amenées à disparaître et la plupart servent à la ponte des tortues marines.
- Les incendies : il ne suffit de pas grand chose pour attiser un feu. Malheureusement les vents sont plus violents et empêchent de contrôler correctement les incendies. On se souvient tous des incendies en Australie en 2020, qui ont décimé plus de 3 milliards d’animaux endémiques. C’est une des pires catastrophes de l’histoire moderne pour la faune.
Les animaux seront-ils résilients ?
Chez les tortues marines, le sexe des bébés est déterminés par la température extérieure lorsqu’ils sont dans les œufs (100% de mâles à 25 degrés et 100% de femelles à 33 degrés). Admettons que la température augmente, n’y aura-t-il pas que des
femelles ? Déjà que les mâles sont de moins en moins nombreux, n’y a-t-il pas un risque pour l’espèce de s’éteindre ? Comment cette espèce pourra s’adapter ? Seul l’avenir nous le dira.
En revanche, des espèces sont adaptées aux fortes températures. C’est le cas du diable cornu, qui se trouve dans les déserts australiens. Son anatomie lui permet de survivre malgré les fortes chaleurs et les sécheresses de son lieu de vie.
Parmi ses techniques de survie : le diable cornu se cache dans le sable pour se protéger du soleil en cas de pic de chaleur. L’animal est alors capable d’extraire la moindre goutte d’eau de son environnement grâce à des canaux situés entre ses écailles et qui transportent le liquide vers sa bouche, comme une sorte de paille. Il peut donc s’abreuver en étant simplement en contact avec une surface humide.
Voici une vidéo qui vous explique ce qu’il se passe sur un écosystème lors d’une forte augmentation des températures. Les espèces seront-elles toutes résilientes ?
Source : vidéo Youtube « Effet du changement climatique sur la biodiversité » – Cistude Nature
Donc, à un endroit donné : le changement climatique va entraîner la disparition ou le déplacement de la niche.
Nous avons là 3 possibilités :
- Adaptation de l’espèce = évolution : cela prend des milliers d’années d’adaptation, il faut donc de nombreuses générations.
- Déplacement de l’espèce = migration : il faudra des siècles pour qu’une espèce comprenne qu’il faut changer d’endroit pour sa survie.
- Disparition de l’espèce = extinction : il faut seulement quelques dizaines d’années pour mener une espèce à son extinction. Cela est donc beaucoup plus rapide que l’adaptation. C’est pourquoi il faut prendre des mesures de préservation dès maintenant.
Pour lutter contre la hausse des températures, il y a quelques solutions :
- changer sa manière de consommer
- intégrer de la végétation au maximum, notamment dans les villes : les plantes en transpirant rafraîchissent l’air. C’est pour cela qu’il fait moins chaud à la campagne que dans les villes.
- Laisser la nature pousser : l’herbe permet de rafraîchir les sols. Si on laisse un sol nu sans herbe, la température du sol sera de 43°C (environ en été), avec une tonte à quelque centimètres du sol, la température sera de 24°C environ et lorsqu’on laisse quelques 20-30 cm de pelouse, la température du sol sera de 19°C environ. On voit donc une grande différence.
Il est important de laisser les forêts intactes, en effet une forêt en bonne santé permet d’attirer l’eau et donc éviter les sécheresses.
En conclusion : Le climat et la biodiversité sont interconnectés, cela signifie qu’ils dépendent l’un de l’autre. Une biodiversité en équilibre va permettre de stabiliser le climat et la stabilité du climat permet à la biodiversité de se développer normalement. Le bien-être animal est ainsi connecté à ces deux notions car un animal en bonne santé va pouvoir jouer son rôle dans la nature de manière efficiente et ainsi contribuer au bon fonctionnement de l’écosystème.
Les impacts du tourisme sur la biodiversité
Urbanisation et piétinement
Impacts des déchets sur la biodiversité
Les cigarettes sont très néfastes pour les océans. Il faut savoir qu’en France on compte près de 12 millions de fumeurs. On estime entre 20 000 à 25 000 tonnes la quantité de mégots jetés chaque année en France.
De nombreux pays interdisent la cigarette et la cigarette électronique. D’autres ont totalement interdit de fumer dans les lieux publics. Sensibilisons donc aux bonnes pratiques et dites à vos clients d’utiliser des cendriers de poche.
La gestion des déchets et des eaux usées n’est pas la même partout, il est donc important de limiter ses déchets avant de partir et de privilégier des produits naturels et biodégradables.
Gaspillage
Le tourisme de masse
La problématique de la répartition est d’autant plus accrue chez les croisiéristes. En effet, des milliers de touristes envahissent les villes lors des escales. Malheureusement nombreuses sont les villes n’ayant ni les infrastructures, ni une gestion des déchets adéquates, ce qui est néfaste pour l’environnement et les locaux.
Impact de l’aérien et levier de changement
Paradoxes et fausses idées
Parfois on peut être surpris de rencontrer de la faune sauvage non loin des aéroports ou autres. Mais alors pourquoi existe-t-il une forte biodiversité dans ces endroits très bruyants ?
Tout simplement parce que l’homme n’est pas présent. Les animaux se sont donc habitués au bruit.
Voici 3 exemples :
- Photo 1 : Il s’agit d’un jaguar au centre spatial de Kourou en Guyane Française. Cette photo a été prise par une caméra trap. Il aurait pu aller n’importe où mais a choisi de s’installer par ici, là où aucun homme et chasseurs ne peut aller. La nature est très préservée autour.
- Photo 2 : Lorsque l’on voit ce sigle, on pense forcément à Tchernobyl. Suite à l’explosion de la centrale en 1986, on pourrait croire que la région de Tchernobyl resterait inhabitable en raison de la persistance des radiations. Pourtant, la zone d’exclusion, située entre l’Ukraine et la Biélorussie, abrite aujourd’hui une faune abondante, avec des ours bruns, des bisons, des loups, des lynx, des chevaux de Przewalski et plus de 200 espèces d’oiseaux.
- Photo 3 : Il s’agit de la centrale nucléaire de Koeberg en Afrique du Sud où des guépards ont élu domicile. L’espèce étant en voie de disparition et subit beaucoup de stress face aux autres prédateurs qui leur volent leur nourriture. Dans cette zone ils ont donc la paix et peuvent vivre tranquillement.
En conclusion : Le tourisme est capable de destruction et engendre de nombreuses problématiques. En revanche, il existe des solutions pour faire du tourisme un levier de conservation. C’est le principe du tourisme durable.