Protégé : Concilier tourisme et biodiversité – Sri Lanka
À propos de la leçon

Des besoins primaires à l’exploitation

 

 

L’anthropocentrisme et l’anthropocène

Parce que l’homme s’est cru au-dessus de tout par son intelligence.

Cette évolution, son intelligence, sa culture, sa technologie le mèneront-elles à sa perte ?

 

L’anthropocentrisme

Notion dérivée de la théorie de l’évolution de Darwin, issue des théories religieuses. Cette théorie de l’évolution instaure la supériorité de l’humanité comme principe de base, en l’érigeant au rang d’espèce vivante « la plus évoluée », « la plus intelligente », la plus à même — par le biais de la science et de la technique — de connaître l’univers et transformer le monde à son service. 

Elle est à l’origine d’un mode de vie gourmand en ressources et peu soucieux de son impact environnemental, ayant conduit à l’invasion et la dégradation massive des espaces naturels. À tel point que les scientifiques parlent d’Anthropocène pour désigner la période post-révolution industrielle à nos jours, qui a eu un impact suffisamment significatif sur la biosphère. 

C’est donc l’origine des dérives de comportement de l’homme qui refuse toute cohabitation avec la faune et notamment avec les grands prédateurs. 

Ce refus passe par la diabolisation dans l’imaginaire collectif, par l’exagération d’attaques isolées pour justifier leur massacre et encourager les réactions de peur et haine collective. 

Exemples : l’ours, les loups et les lynx avec les troupeaux, le mythe de la bête du Gévaudan, les requins et plus loin de nous les diables de Tasmanie. Est-ce parce que l’animal est de moindre importance qu’il l’utilise pour les tests en laboratoire ?

 

L’Anthropocène

Source : vidéo Youtube « 2024 : bienvenu dans l’Anthropocène, l’ère instauré par l’empreinte humaine ? » – France Culture

 

 

Notion de territoire

Depuis toujours l’Homme envahit l’espace et souhaite obtenir un territoire de plus en plus grand. Le nombre d’humains augmente de jour en jour allant même jusqu’à dépasser les 10 milliards dans 25 ans.

Source : statista

Malheureusement cette répartition est inégale par rapport aux territoires : près de 60% de cette population vit en Asie comme vous pouvez le voir sur les images ci-dessous.

Ainsi se pose la question de la capacité de charge de la planète sur le plan environnemental : la biocapacité. Cette croissance démographique a pour effet d’augmenter l’empreinte écologique totale et de diminuer la biocapacité disponible par tête. Pour satisfaire des besoins croissants en nourriture et en espace, l’humanité empiète chaque jour un peu plus sur les milieux naturels. Des hommes et des animaux vivant autrefois séparément sont désormais contraints de partager territoire et ressources dans un contexte de rivalité souvent intense, en terre comme en mer.

 

Cohabitation

 

Exemple de problème de cohabitation : dû au manque de territoire

Source : vidéo Youtube « A Bombay, des léopards chassent dans les rues la nuit  » – France TV New Delhi

 

Notion de culture

Domestication

L’homme a voulu apprivoiser, dresser et dompter la Nature et les Animaux. Il a voulu maîtriser les espaces mais il a défiguré les paysages. Il n’a pas su/voulu apprendre à vivre avec Mère Nature ni s’adapter à elle (comme les animaux). Nous avons perdu les réflexes ancestraux qui permettent de cohabiter sereinement avec les grands carnivores. 

Voyons 2 formes de domination de l’homme sur l’animal avec un film et un documentaire : 

 

D’ailleurs il existe de nombreux films qui mentionnent les hommes et leur rapport à la nature comme Pocahontas ou Avatar. Tous deux montrent la conquête de territoire des hommes avides de richesse et de pouvoir et qui mettent à mal les autochtones qui eux sont très proches de la nature. 

Avant les années 2000, les Disney ont sorti de nombreux films mettant en avant les animaux et la beauté de la nature. Après cela, on assiste plus à l’émancipation des filles. On perd alors cette connexion à la nature. Aujourd’hui on tend à y revenir car on comprend petit à petit que la nature est en danger. 

 

La culture des peuples

 

Suivant notre lieu de naissance, les personnes n’auront pas le même rapport au monde animal et à la nature. 

Par exemple : une personne qui née dans une famille de toréro trouvera cela normal de tuer un taureau pour le spectacle. Alors que d’autres s’insurgent de cette pratique jugée non éthique pour les animaux.
Il en va de même pour quelqu’un qui est né dans une famille de chasseurs. 

Les mœurs évoluent : en Colombie, juin 2020, on interdit de blesser ou tuer les taureaux à la corrida. Cette décision interdit de fait la plupart des formes de corridas à Bogota.

Ensuite nous retrouvons toutes les traditions de certains pays allant même jusqu’à décimer certaines populations d’animaux comme le massacre des globicéphales aux îles Féroé. Bien qu’ils soient devenus impropres à la consommation, chaque année ce sont des milliers d’animaux qui sont abattus et jetés dans la nature sous couverts de la tradition.
Tout comme le festival de Yulin où de nombreux chiens (environ 10 000) et chats (4000) sont tués chaque année pour leur viande. Ils sont entassés dans des cages et frappés pour attendrir leur viande. Aujourd’hui la nouvelle génération ne cautionne pas de manger cette viande. 

Il faut donc attendre que la nouvelle génération prenne sa place pour que certaines traditions s’arrêtent d’exister. 

 

 De la méconnaissance à la peur : les mythes et légendes

 

Les histoires existent depuis la nuit des temps et nombreuses sont celles qui ont façonné notre manière de penser et d’appréhender certaines choses. 

De nombreux films comme Anaconda ou Les Dents de la mer ont créé de la peur chez les hommes. A tel point que certaines espèces de requins avaient quasiment été décimées. Cette peur est d’autant plus généralisée car nous assistons à un manque de connaissance accrue des animaux qui nous entoure. Cela montre encore une fois notre déconnexion à la nature. 

Ensuite nous allons avoir les mythes comme la bête du Gévaudan ou autres histoires du Grand Méchant Loup qui mange les enfants, créant ainsi de la peur, une méfiance et une paranoïa générale de la population.
Posez la question à n’importe qui : « Si tu vois un loup, à quoi penses-tu en premier ? » La réponse des enfants est toujours la même : « Il va me manger ». Or les loups on le sait bien ne mangent pas les petits enfants et ont même peur des hommes. Ils vont donc choisir de fuir plutôt que d’affronter les hommes. 

Aussi, si une personne naît dans une famille de bergers du Mercantour… comment voit-elle le loup ? Sa perception sera là aussi différente qu’une personne qui ne vit pas avec le loup.

Prenons deux exemples : 

  • L’un parle d’une éducation dans laquelle le loup n’est pas « le grand méchant ». Rémi Masseglia dans son film Naïs au Pays des Loups explique que lorsque l’on ne dit rien et ne fait pas peur à un enfant alors celui-ci n’aura pas de préjugés et ne ressentira pas la peur. Pour cela il emmène sa fille de 3 ans à la recherche des loups. Ils vont passer plusieurs jours dans la forêt pour le plus grand bonheur de sa fille. On assiste ici à un émerveillement. 
  • L’autre vous parle d’un changement de tradition pas souvent bien perçue pour le respect des animaux. Et si le mea culpa était possible grâce à l’évolution des mœurs, la prise de conscience ? Issu d’une célèbre famille du cirque, Joseph Bouglione va vous raconter son histoire (voir vidéo ci-dessous).
Source : vidéo Youtube « Interview censurée d’A-J Bouglione pour un cirque sans animaux » – Mr Mondialisation

 

En résumé : il est possible de changer des traditions ou d’éduquer ses enfants en prenant en compte l’éthique animale et la préservation de notre planète. Bien sûr cela prend du temps, c’est pourquoi nous comptons sur cette nouvelle génération.

 

Evolution et conscientisation 

Plus le temps avance et plus nous comprenons le monde qui nous entoure de part des recherches scientifiques, la recherche simplifiée d’information, etc.. cela nous montre que certaines pratiques d’antan n’est peut-être plus d’actualité aujourd’hui.

L’antispécisme

Source : vidéo Youtube « ClaP #35 – L’antispécisme en 5 minutes! (Peter SINGER, Richard D. RYDER)  » – Culture Philo / Alain Bajomée

 

La science peut-elle expliquer notre rapport au vivant ?

 
Source : vidéo Youtube « Le déni climatique et notre cerveau humain, comment ça fonctionne ?  » – Alors On Change

Il en convient que des efforts sont à faire pour changer des mauvaises habitudes afin de prendre de meilleures décisions et trouver une autre nourriture pour notre striatum.