Protégé : Concilier tourisme et biodiversité – Sri Lanka
À propos de la leçon

Le dérangement et la surfréquentation

En milieu naturel, nous entrons sur le territoire des animaux. Le seul objectif de la faune sauvage est de survivre et perpétrer leur espèce : se nourrir, jouer, se reproduire, se reposer, apprendre…

Cependant de nombreux dérangements, liés aux mauvais comportements et au non-respect des règles, peuvent être fatal pour un animal ou même la survie de l’espèce. 

Certains animaux sont habitués à la présence humaine, d’autres non. Ce critère a quand même son importance car des animaux pas habitués à cette présence sont automatiquement dérangés dans leur vie quotidienne.

 

Comportements inadaptés

Dans cette vidéo rien ne va : surfréquentation, bruit, sifflement, encerclement…
Toutes ces voitures et personnes auraient pu empêcher les guépards de concrétiser la chasse. Pour information, les guépards sont en voie de disparition, ils n’iront pas chasser s’ils ne sont pas sûre de réussir. On ne sait pas depuis combien de temps ils n’ont pas mangé et s’ils rataient auraient-ils eu l’énergie suffisante de chasser à nouveau.

 

Au Sri Lanka, certains parcs nationaux comme Yala sont très fréquentés et peuvent générer du dérangement. La photo à tout prix est à bannir, il est donc important de bien rémunérer les chauffeurs pour éviter le pourboire facile pour tout approchement d’un animal.

 

Pourchasse / Harcèlement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La présence des hommes peut causer de gros dégâts comme vous pouvez le voir sur l’image de gauche. Ces dauphins vivent un calvaire au quotidien. Ils sont rameutés et des filets sous l’eau les empêchent de repartir. Ils sont encerclés et se retrouvent piéger. Je vous laisse imaginer l’état de stress dans lequel ils se trouvent.

Tant est si bien que de nombreux animaux montrent des signes d’agacement comme c’est le cas avec Moustache, baleine surnommée ainsi à La Réunion. Elle va parfois se montrer violente car elle souhaite rester tranquille.

Il est important d’anticiper ces signes, car cela montre que nous avons atteint la limite d’acceptation de la part des animaux.

 

Mise à l’eau et nager avec la faune marine

Ces activités ont principalement lieu dans les zones touristiques surfréquentées concentrés dans des espaces restreints et sensibles, ce qui pose de réels problèmes pour la préservation des espèces. Ils subissent une pression constante, répétée et chaotique ce qui les pousse à modifier leur comportement, au détriment de leur santé, de leur reproduction, et de leur survie.

Exemples concrets : %

  • Polynésie Française – Baleines et baleineaux dérangés
    Les femelles viennent dans les eaux chaudes pour mettre bas. Elles vont jeûner pendant 6 mois tout en s’occupant de leur bébé. Elles doivent absolument économiser son énergie pour la grande traversée qui l’attend. Les baleineaux quant à eux sont vulnérables. Ils doivent se nourrir pour grandir et prendre des forces pour la traversée. L’interaction incessante des bateaux de whale watching perturbe l’allaitement, empêche le repos et peuvent les pousser vers le large, où les prédateurs les attendent. Ils vont se déplacer pour éviter les bateaux, pompant ainsi leur énergie. Vont-ils donc en avoir suffisamment et pour le bébé être suffisamment fort pour suivre lors de la traversée ?

  • Mer Rouge – Dauphins harcelés
    L’approche non régulée des dauphins par des nageurs en PMT (palmes, masque, tuba) conduit à une perturbation de leurs cycles de repos et à une modification de leur utilisation de l’espace. Peu importe le prestataire, même celui qui dit le faire de manière éthique, la pression est trop importante, il reste un bateau de trop et une source de stress de trop.

  • Philippines – Requins-baleines conditionnés
    À Oslob, les requins-baleines sont nourris pour assurer leur présence auprès des touristes. Cette artificialisation du comportement nuit à leur santé et à leur migration naturelle. En effet, il s’agit d’une espèce migratrice. Or à cause du nourrissage, celle-ci ne migre plus. On peut se demander quels impacts auraient son absence sur les autres lieux ? Les requins-baleines subissent la présence de milliers de personnes chaque jour. Certes la région bénéficie d’un essor économique mais au détriment des animaux.

  • Différence entre safari terrestre et marin
    Sur terre, les animaux de savane finissent par tolérer les 4×4 quand ils comprennent qu’ils ne représentent pas une menace. Mais cela demande un encadrement strict, comme c’est le cas dans certains parcs nationaux. Ce modèle est rarement reproduit en mer, où les interactions sont souvent anarchiques, sans régulation ni zones de quiétude.

  • Différence entre la plongée encadrée et PMT de masse 
    La plongée bouteille, généralement plus réglementée, limite le dérangement si elle est bien pratiquée. En revanche, la randonnée palmée (PMT) attire un public plus large, souvent peu sensibilisé, qui peut sans le vouloir multiplier les perturbations. Nous verrons un peu plus

 

En France il est interdit de nager avec les cétacés dans le sanctuaire Pelagos en Méditerranée. La justice a donc sévit en 

 

Interactions avec la faune sauvage en liberté

Article intéressant à lire sur l’interaction en Antarctique : La Chine interdit à ses ressortissants qui vont faire du tourisme en Antarctique de toucher les manchots

La plongée sous-marine n’est pas toujours parfaite : c’est le cas dans la passe de Tiputa à Rangiroa en Polynésie Française. Paméla Carzon biologiste marine et fondatrice de l’association « Les dauphins de Rangiroa » a réalisé une thèse sur l’impact de la plongée sur les dauphins. L’interaction intempestive des plongeurs avec les dauphins, en les caressant ou s’agrippant à leurs nageoires, a modifié leur comportement de manière à ce que l’animal va rechercher cette interaction et « oublier » d’interagir avec les autres dauphins. 

Si ce sujet vous intéresse, je vous laisse écouter ce podcast.

Bien entendu il s’agit que d’un exemple qui est le même résultat pour n’importe quel animal.

Vous avez tous déjà vu une photo sur laquelle quelqu’un sort une étoile de mer de l’eau. Et bien, cette étoile de mer a été tuée. En effet, il s’agit de quelques secondes pour quelle meurt asphyxié. Tout ça pour une photo.. Les étoiles de mer et autre animal marin fixé ou peu mobile sont fragiles. Ils possèdent des petites ventouses et utilisent un système interne particulier avec de l’eau pour les décoller, c’est ce que l’on appelle système ambulacraire. En les prenant directement du sol, cela peut avoir de graves conséquences sur leur système et sur d’autres fonctionnalités internes. 

 


En bref la surfréquentation / le tourisme de masse impacte :

les milieux naturels :

  • Dégradation des sols : Les passages répétés (randonneurs, véhicules, etc.) tassent le sol, empêchent la pousse des plantes, et favorisent l’érosion.
  • Pollution : Déchets, mégots, restes de pique-nique… tout cela altère la qualité du milieu.
  • Perturbation des écosystèmes fragiles : Certains milieux (zones humides, dunes, forêts, etc.) sont très sensibles et ne supportent pas une trop forte fréquentation.
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et les animaux

  • Fuite ou stress des espèces sauvages : Le bruit, la présence humaine ou celle des chiens dérangent les animaux, qui peuvent fuir leur territoire ou changer leurs habitudes.
  • Modification du comportement : Certains animaux deviennent plus nocturnes ou changent de zones de vie pour éviter les humains.
  • Réduction de l’espace vital : La présence humaine constante limite les zones où les animaux peuvent vivre, se reproduire ou chasser/trouver de la nourriture.
  • Collision ou accidents : Plus de présence humaine augmente les risques d’accidents (voitures, VTT, etc.) avec la faune.

 

 

Le nourrissage

Le nourrissage est utilisé principalement pour attirer un animal sauvage afin de l’observer ou le photographier. Hors cet acte qui peut paraitre anodin pour certains est source de bien des problèmes. 

 

Les cochons nageurs aux Bahamas

Source : Vidéo Youtube de One Heart « Bahamas : les cochons nageurs sont menacés par le tourisme de masse »

 

Le Shark Feeding lors de l’activité Shark Cage

Les plongeurs plongent dans une cage afin d’être au plus proche des requins. Ces derniers sont attirés avec de la nourriture pour qu’ils se rapprochent. Les requins entrent en mode chasse lorsqu’ils sentent du sang ou du poisson. Rien ne pourrait les arrêter c’est pourquoi certains tentent d’entrer dans les cages au péril de leur vie. Beaucoup de requins s’esquinte en se tapant contre les parois. 

Aujourd’hui on remplace même la nourriture pour lutter contre « l’accoutumance » par des odeurs. L’animal a quitté l’endroit où il était à la recherche de nourriture pour venir dans une autre zone en vain. Cette pratique s’appelle le Shark Smelling. 

Malheureusement ces comportements irresponsables d’attirer les requins, cela met à risque la sécurité des plongeurs et la vie des requins.

 

Les singes en Thaïlande 

En Asie les singes sont nourris par la population locale et les touristes. Ceux-ci sont alors habitués et peuvent se montrer agressif pour de la nourriture. 

Voici ce qu’il se passe lorsque l’on arrête de les nourrir :

Source : Vidéo Youtube de 20 Minutes France « Thaïlande : A Lopburi, « la ville des singes » prend des mesures face à ses gangs de macaques »

 

Jeter ses déchets alimentaires dans la nature

On se dit tous que c’est naturel, que ça aidera la nature, que c’est biologique ou que c’est bon pour le sol. Or ce simple geste est nocif : 

  • Pour la faune sauvage : il ne s’agit pas de nourriture naturelle donc cela peut provoquer des troubles digestifs, des diarrhées ou la mort dans certains cas. La nourriture jetée peut inciter les animaux à modifier leurs habitudes alimentaires à délaisser la nourriture naturelle. C’est encore plus dangereux si c’est jeté le long des routes car des collisions peuvent arriver avec des animaux attirés par la nourriture. 
    Exemple : Les marmottes sont directement impactés par ce phénomène. Les visiteurs ne leur laisse que de la nourriture non adaptée, résultat, elle souffre de diabète du à l’obésité et cela se traduit par la mort la plupart du temps. Elle mange principalement pour faire des réserves et ainsi survivre à l’hiver.

 

  • Pour les écosystèmes : la décomposition des déchets organiques peut créer des déséquilibres en modifiant la composition du sol (PH) et impacter la flore et la faune. De plus, si les aliments ne sont pas bios, ils peuvent entraîner la dissémination de pesticides. 
    Exemple : pour les peaux de bananes et de clémentines chez nous (en France), il n’y a pas d’insectes ou de micro organismes capables de décomposer rapidement ces déchets. Cela prend donc plus de temps et donc impacte l’écosystème plus longtemps.  

 

En règle général, ce qui ne pousse pas initialement dans la nature dans une zone précise doit rester dans votre sac à dos. 

 

Casela World Park 

Sur l’île Maurice on retrouve un parc/zoo où l’on peut nourrir les lions, les girafes, marcher avec eux, être dans une voiture quadrillagée sur laquelle les lions montent attirés par de la nourriture.  Ces pratiques néfastes engendrent cet attrait pour les humains d’interagir avec cette faune sauvage.

Ici les animaux sont des objets et bêtes de foire, leur bien-être n’étant pas entièrement respecté. De plus, ils ont été importés et ne sont donc pas originaires de l’île. Tout ce lieu est à revoir pour être en accord avec le bien-être animal.

 

La problématique du nourrissage 

1. Impacts sur le comportement de l’animal

  • Moins peur de l’humain : Les animaux s’habituent à la présence humaine, ce qui peut entraîner des situations dangereuses, tant pour eux que pour les personnes si on créé de la proximité.
  • Dépendance alimentaire : Certains animaux finissent par ne plus chercher leur nourriture, ce qui altère leurs instincts de survie. En effet, tous les animaux sont des opportunistes, car comme expliqué ils économisent la moindre énergie. 
  • Modification des rythmes de vie : Leur activité (nocturne/diurne) ou leurs déplacements peuvent changer pour s’adapter aux sources de nourriture humaine.
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2. Impacts sur la santé

  • Alimentation inadaptée : Le pain, les biscuits, ou d’autres aliments donnés par les humains sont souvent mauvais pour leur système digestif. Cela peut aller jusqu’à la mort de l’animal.
  • Propagation de maladies : La concentration d’animaux autour d’un même point de nourrissage favorise la transmission de parasites ou de virus.
  • Surpopulation locale : Un afflux d’animaux attirés par la nourriture peut créer un déséquilibre et accroître la compétition pour les ressources.
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3. Impacts sur les écosystèmes

  • Déséquilibre des chaînes alimentaires : En favorisant certaines espèces, on peut en défavoriser d’autres, ce qui modifie les équilibres naturels.
  • Espèces invasives favorisées : Certaines espèces (comme les pigeons ou les sangliers) prolifèrent grâce au nourrissage et entrent en concurrence avec des espèces plus fragiles.
  • Dégradation de l’environnement : Restes de nourriture, déchets, surfréquentation… tout cela nuit aux milieux naturels.
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En résumé : nourrir les animaux sauvages, même avec de bonnes intentions, peut avoir de graves conséquences écologiques et sanitaires. 

Il ne faut pas non plus, nourrir les animaux domestiques qui ne nous appartiennent pas. Par exemple : le nombre de chevaux qui meurent parce qu’on leur donne du pain dur augmente de jour en jour. 

 

 

Les photos / selfies

Les photographies et vidéos animalières

 

Derrière de magnifiques clichés se cachent un envers du décor sombre. En effet, afin d’obtenir le cliché parfait certains photographes n’hésitent à pas à installer des appâts (nourriture disposée de manière stratégique) pour attirer l’animal ou à harceler un animal sans relâche pouvant causer un épuisement extrême, des blessures, voire la mort d’un animal.

La photographie et la vidéo requièrent de la patience, parfois pour un cliché, les photographes/vidéastes attendent des heures, des jours, des mois, voir des années suivant l’espèce et le tout sans impacter la vie quotidienne des animaux. 

 

Les selfies avec animaux sauvages

Poser à côté d’un animal sauvage passionne, mais il ne faut pas oublier : 

Captivité et maltraitance : Beaucoup d’animaux utilisés pour des selfies (tigres, singes, paresseux, etc.) sont arrachés à leur milieu naturel, souvent dès le plus jeune âge, et maintenus dans des conditions inadaptées.

Dressage forcé : Certains animaux sont drogués, enchaînés ou maltraités pour les rendre dociles face aux humains.

Les selfies donnent l’impression que ces animaux sont domestiqués ou « mignons », ce qui banalise leur statut d’espèce sauvage et peut encourager la demande pour les posséder comme animaux de compagnie exotiques. Il s’agit d’une manière de rendre accessible l’inaccessible. Cela fausse la perception du public, surtout des jeunes, sur ce que signifie cohabiter avec la nature. Cette banalisation est encore plus flagrante à cause des réseaux sociaux.

Malheureusement beaucoup de touristes participent à leur insu à un tourisme animalier néfaste (visites de « sanctuaires », fermes à tigres, etc.). De plus, la demande de selfies peut alimenter un commerce illégal ou mal régulé d’animaux exotiques.

Enfin, le contact rapproché avec des animaux sauvages expose les humains à des zoonoses (maladies transmissibles entre animaux et humains, comme la rage, la tuberculose, ou même des coronavirus). L’animal, stressé, peut aussi devenir agressif, mettant en danger le touriste et lui-même.

Aujourd’hui de nombreuses recherches apparaissent sur la corrélation des selfies et les attaques de requins. Le mauvais comportement des touristes les agacent. 
Voici un article intéressant qui l’explique bien.

 

 

La pollution sonore et lumineuse

Il existe d’autres types de pollutions auxquels les animaux sont confrontés chaque jour. 

 

Pollution lumineuse 

Lorsque l’on est en voyage, la pollution lumineuse est générée par les villes, les hébergements en pleine nature, les boutiques, les lampadaires en bords de plage, etc…

Cela entraine ces problématiques sur la faune : 

  • Désorientation : Certaines espèces, comme les insectes, les oiseaux migrateurs ou les tortues, se repèrent grâce à la lumière naturelle. L’éclairage artificiel peut les désorienter et les mener à la mort.
    Par exemple : les oiseaux qui percutent des bâtiments éclairés, les insectes qui meurent dans les lampadaires, ou les tortues qui mettent plus de temps à rejoindre la mer les rendant plus vulnérables au danger. 
  • Perturbation des cycles biologiques : La lumière artificielle peut dérégler les rythmes circadiens (veille/sommeil), affecte la reproduction (une étude sur les grenouilles a démontré que 25% des œufs n’étaient pas fécondé par le mâles), l’alimentation ou la migration.
  • Modification des comportements : Certains animaux nocturnes évitent les zones éclairées, ce qui réduit leur territoire ou leurs chances de survie. À l’inverse, d’autres sont attirés par la lumière, ce qui perturbe l’équilibre écologique. 

 

Pollution sonore

La pollution sonore, causée par les activités humaines (trafic routier, maritime, aérien, chantiers, tourisme…), est une autre forme de perturbation majeure, surtout dans les milieux naturels que l’on croit calmes.

Dans les activités touristiques on retrouve principalement : le jet ski, les bouées tractées, le parachute ascensionnel… 

Source : Vidéo Youtube de Made In Marseille « Un éco-acousticien alerte sur les dangers de la pollution sonore en mer ».

A ce jour, je n’ai pas trouvé l’information à savoir si l’Organisation Maritime Internationale (OMI) a trouvé des pays volontaires pour étudier la pollution sonore maritime. 

 

  • Les cétacés, comme les dauphins ou les baleines, communiquent et s’orientent grâce à des sons. Le bruit des moteurs de bateaux ou des sonars militaires peut masquer leurs signaux, perturber leurs déplacements ou provoquer un échouage. Certains cétacés fuient même certaines zones bruyantes, perdant ainsi leurs territoires de chasse ou de reproduction.
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  • Chez les oiseaux, le bruit urbain force certaines espèces à chanter plus fort, plus tôt ou différemment, ce qui peut réduire leur efficacité à attirer un partenaire ou défendre un territoire. Cela perturbe la reproduction et augmente la compétition entre espèces. De même mettre de la musique à fond en randonnée ou dans un hébergement en pleine nature perturbe la faune alentour. 
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  • Les mammifères terrestres, comme les cerfs ou les renards, peuvent également souffrir du bruit constant. Le stress chronique lié à l’environnement sonore réduit leur immunité, modifie leur alimentation ou les pousse à quitter certaines zones, parfois au péril de leur survie.

 

En safari, la plupart des animaux sont habitués au bruit des voitures et peuvent ainsi nous entendre arriver. Si on met des voitures électriques on pourrait surprendre un animal et le stresser encore plus. Ce sujet est assez récent, aucune étude n’a été réalisée à savoir ce qui est la meilleure solution entre un 4×4 électrique ou à moteur. 

 

En conclusion : La pollution lumineuse et sonore sont des formes de nuisances peu visibles mais profondément déstabilisantes pour la faune sauvage. Elles modifient les comportements naturels, perturbent les cycles biologiques et mettent en péril l’équilibre de nombreux écosystèmes. Protéger les animaux passe donc aussi par une meilleure gestion de nos lumières et de nos bruits, surtout dans ou à proximité des milieux naturels.