Le développement durable
Selon la définition du rapport de Brundtland, le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
Le développement durable s’axe sur trois piliers : l’environnement, la société et l’économie.
- Le pilier environnement, ici illustré par le terme « Écologique », a pour objectifs de préserver les espaces, la diversité des espèces, d’économiser les ressources naturelles et énergétiques.
- Le pilier société, illustré par le terme “Social”, se doit de satisfaire les besoins en santé, en éducation, en habitat, en emploi, en prévention de l’exclusion, en solidarité et en égalité entre les générations.
- Ensuite, le pilier économie, illustré par le terme « Économique », doit pouvoir créer des richesses et améliorer les conditions de vie matérielles.
Si ces trois points sont respectés alors nous pouvons dire que l’activité quelle qu’elle soit est durable, puisque considérée comme équitable, viable et vivable.
Des objectifs de développement durable ont été instaurés afin de donner la marche à suivre et permettre à tous un avenir meilleur et plus durable. Ils permettent de répondre aux défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés comme la pauvreté, les inégalités, le climat et la dégradation de l’environnement pour n’en citer que quelques-uns. Ces objectifs sont liés les uns aux autres et ne peuvent donc pas être mis de côté. D’ici à 2030, il est plus que primordial d’atteindre ces dix-sept objectifs. Le tourisme peut répondre à ces objectifs, ce secteur n’est pas négligeable.
Pour nous le bien-être animal est vecteur et fédérateur. Il s’agit d’un des premiers pas pour avancer vers un tourisme durable car c’est un sujet vaste et il faut bien commencer quelque part.
Le tourisme durable
Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme (O.M.T), le tourisme durable se définit comme « un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil ».
L’O.M.T précise d’ailleurs que le champ d’application du tourisme durable s’étend de la production à la gestion des différentes activités touristiques et doit s’appuyer sur les 17 objectifs de durabilité présentés par l’Organisation des Nations Unis.
Nous retrouvons différentes notions qui s’articulent autour du tourisme durable :
- l’écotourisme résultant des piliers “Environnement” et « Économie » agit en faveur de la préservation des milieux naturels, de la faune et flore sauvages et améliore la condition de vie et soutient la population locale.
- le tourisme social et solidaire résultant des piliers “Société” et « Économie » satisfait les besoins réels sociaux tout en contribuant à l’amélioration des conditions de vie de la population locale.
- le tourisme éthique ou d’expérience, résultant des piliers “Environnement” et “Société”, a pour but de donner aux voyageurs un sens, une expérience et permet cette reconnexion à la nature.
On dit du tourisme durable qu’il est :
- viable : permet de lutter contre les changements climatiques pour une meilleure santé et un meilleur environnement,
- vivable : une production et consommation compatible avec l’environnement, sous toutes ses formes,
- équitable : un tourisme inclusif et accessible au juste prix et rémunération.
Partir du bien-être animal pour s’engager dans l’écotourisme puis le tourisme durable peut être une solution idéale. En effet il s’agit d’un levier fédérateur et qui met une grande majorité de personnes d’accord.
Notions à ne pas confondre
Le tourisme vert ou de nature
Le tourisme de nature est le simple fait de se balader dans la nature, de sortir de la ville (randonnée, sport en pleine nature, etc…) Le tourisme de nature n’a pas forcément d’impact positif sur l’environnement.
Le tourisme animalier
Le tourisme animalier est une forme de tourisme basée sur l’observation de la faune sauvage et peut proposer une interaction avec l’animal : balade à dos d’éléphants, nage avec les dauphins, etc… Le tourisme animalier ne prend pas souvent en compte le bien-être animal ni la préservation de la faune, contrairement à l’écotourisme animalier.
Le tourisme d’aventure
Le tourisme d’aventure est une forme de tourisme qui associe à la fois exploration et voyage. Elle requiert des compétences particulières et des aptitudes physiques et sportives. Le guide est d’une importance cruciale pour cette forme de tourisme.
Les définitions ci-dessous proviennent de l’ANEST (Association Nationale de l’Écotourisme et du Slow Tourisme)
Le slow tourisme
Le slow-tourisme est une démarche volontaire faisant l’éloge de la lenteur impliquant l’acceptation des différences, la patience, le partage, la sérénité et la présence aux cinq sens, afin de favoriser une découverte approfondie et améliorer connaissances et acquis culturels. Il s’intéresse à la biodiversité, aux paysages, au patrimoine local, historique, culturel, gastronomique et œnologique, est sensible au bien-être animal ainsi qu’à la protection de l’environnement naturel et humain. Il promeut la mobilité douce.
L’écovolontariat
L’écovolontariat propose des missions en lien avec des scientifiques pour la préservation de la faune en voie d’extinction ou de la biodiversité. Il se distingue des autres formes par le fait qu’il se rattache au domaine des voyages participatifs, et non à celui du tourisme. Attention, parfois à de fausses actions de préservation.
Le tourisme régénératif
Le tourisme régénératif est un concept instauré par les Chiliens Martin Araneda et Carlos Briceño. Il propose la compréhension des organisations vivantes et de leur identité, la création d’expériences fondées sur la relation avec soi-même, les autres et la nature, le design écologique inspiré du biomimétisme et des bonnes pratiques durables et l’art de transmettre un leadership régénératif, qui permet de faire éclore la créativité et l’engagement des personnes au sein de leurs organisations pour retrouver leur identité et leur sens profond. Cette composante du tourisme alternatif peut s’apparenter à une forme particulière de slow-tourisme.